Publié dans Politique

Vol d'un minibus Mercedes - Un chauffeur de 53 ans assassiné et démembré

Publié le lundi, 31 mars 2025

Le comble des atrocités !  C'est ce qu'on peut qualifier du triste sort qui s'acharnait et ayant coûté la vie, le 8 mars dernier, au prénommé Raymond, ce père de famille de 53 ans domicilié à Ambohimalaza, démarcheur de véhicule de son vivant. Depuis l'enquête menée par la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie de Fiadanana, a permis d'épingler les 5 dont une femme, sur les 8 présumés assassins du quinquagénaire. Déférés samedi dernier, les 3 suspects ont atterri à Tsiafahy tandis que 2 dont celle qui mentait être l'acheteuse, croupissent à Antanimora.

Les faits. Le 14 mars dernier, et après que ses proches eurent vainement recherché Raymond pendant toute une longue semaine, une éternité pour eux,  le corps sans vie et démembré de ce chef de famille fut finalement retrouvé dans les environs d'Imerikasinina. 

En vérité, les villageois avaient déjà enterré la victime. Et c'est là que sa famille l'eut reconnue à cause de ses habits. Car en quittant son foyer à 4h du matin le 8 mars dernier, pour rejoindre son rendez-vous en vue de tester son fourgon Mercedez-Benz Sprinter avec une acheteuse, puisqu'il s'agit d'une femme, à Imerinkasinina, c'est la mort qui l'y attendait. En effet, il s'agissait d'une embuscade meurtrière qui allait lui coûter la vie. En réalité, il avait simplement affaire à des bandits qui convoitaient le Sprinter que le malheureux conduisait. Le but des bandits, au nombre de huit, était clair et prémédité : s'emparer du véhicule par tous les moyens, et ce, en attirant le chauffeur dans ce piège diabolique.

De l'argent pour appâter la victime !

Tout a été planifié,  côté agresseurs ! Et le plus diabolique dans l'affaire,  c''est qu'ils n'ont pas hésité à payer la somme de 4,5 millions à la victime, afin qu'elle puisse mettre bien au point le Sprinter, avant l'achat. En fait, ce n'était qu'une des ruses des bandits afin d'appâter et mieux attirer le chauffeur dans leur piège. Et ce fut chose faite. Le lendemain du présumé essai du véhicule, son propriétaire a commencé à s'alarmer lorsque son salarié n'a plus donné signe de vie, et surtout injoignable au téléphone. D'où la décision du premier d'aller informer la Gendarmerie. Et ce n'était qu'après une semaine d'intenses recherches pour retrouver le porté disparu qu'on a finalement trouver ses restes décapités et démembrés.

Les rôles de chaque suspect déterminé

L'enquête des gendarmes les a mené sur la piste de la femme, l'acheteuse, mais serait en réalité la présumée commanditaire du plan diabolique pour mettre la main sur le Sprinter convoité et qui allait déboucher sur le meurtre du chauffeur démarcheur.

Et ces assassins voleurs n'ont pas lésiné sur les moyens financiers pour parvenir à leur funeste fin. Selon la Gendarmerie, les suspects ont encore proposé la somme de 100 000 ariary à leur victime pour qu'ils puissent évaluer davantage les performances du Sprinter. Toute la bande a été alors payée pour faire la sale besogne. A commencer par l'homme prévu ramener le Sprinter après le meurtre, en passant par le mécanicien embarqué à bord du véhicule, ou encore l'inconnu récupéré en cours de route pour voir le soi-disant essai. Or, c'est lui qui a étranglé la victime avec une cordelette, qu'il avait sur lui, soit encore l'autre conducteur dont la mission a été de cacher le minibus dans un garage, enfin des proches de ces personnes en cause. Il reste donc pour les enquêteurs de retrouver trois autres suspects encore en cavale.

A propos du véhicule, les suspects l'avaient déjà modifié, en enlevant les sièges et esquintant la peinture.

Franck R.

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Editorial

  • Avenir devant
    De la philosophie et un peu de la … morale ! Un septuagénaire se plaisait à ressasser quand il s’adressait devant les jeunes « nous, les personnes âgées, les aînés, notre avenir c’est désormais derrière nous, tandis que vous les jeunes, votre avenir est devant vous ! » Pour les quinquagénaires, les sexagénaires, les septuagénaires encore pour les octogénaires, ils n’ont pas à anticiper ni à projeter pour un avenir. Ce qu’ils n’ont pas pu faire ou réaliser durant leurs années d’activité, on ne peut plus les rattraper pour les années à venir. Sauf, exception pour certains qui confirment d’ailleurs la règle. Les soixante ans passés, les soixante-dix ans vécus et les quatre-vingt ans traversés, si le sort en permet, suffisent largement pour peser lourdement sur l’avenir. On ne peut ne pas ignorer le poids de l’âge. On peut faire semblant de paraître encore jeune mais les signes et les…

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